samedi 20 mai 2017

Argument against the death penalty

A simple argument against the death penalty

The fundamental reason against punishment, whatever it may be, and the death penalty in particular, is so obvious that one must ask why no one seems to see it.

This reason is that no one has asked to exist.

We exist because our parents have desired us. We are all guests of this planet. Yet we are here to serve them, as they served their parents. They made us with the social agreement, that is to say that society authorized, and even strongly encouraged our parents to manufacture us.

We exist without having asked for it, and we exist with a body and an intellect that we have not asked for. We did not ask to be educated in such and such a way. Besides, we are born absolutely virgin of all cultural knowledge. We integrate the culture in which we bathe, whatever the geographical location and whatever the period. Our eyes are cameras, our ears microphones, our skin a tactile surface, and our nervous system an automatic signal integrator. This culture pervades us because we are forced to do so. We have nothing to do with it.

We are such that we are because society has made us such as we are, intelligent or stupid, fragile and deadly, victims or criminals. If you want to file a complaint, it is against society, but not against individuals. If a criminal is on your way with social weapons, it is because society has put him there and you are a potential victim fabricated fragile by society. Individuals were constructed, formatted, and knighted by society.

The Society has thousands of years of existence, it is a legal person, and as such, it can be attacked in Justice for the purpose of reforming it.

How can we be responsible for anything because we are not responsible for existing, and to exist as we are, and where we are? If responsibility exists, according to its own precepts and definitions, society must be the first to suffer the inconvenience. Why should people be responsible for anything if you, the manufacturers and social partners, refuse to accept responsibility for their manufacture and therefore for their future actions? How can powerful beings, parents or gods, discharge themselves from their responsibility on the pawns they have made? Pieces of which they started the manufacture knowing that they did not master it, nor the future of this pawn manufactured to serve. Do not we have enough experience? Have we not seen suffering everywhere on Earth?

The ease of the system installed by custom and the need to educate are not apologies to coercion, simple punishment, and the death penalty. You do not punish the person you fabricate, unless you're a totally stupid animal.

Ideologies (human adventure, perpetuity of the species, need of love) are infinitely less worth than the probable suffering and the certain death of a single person who does not exist until his existence has been decreed by an absolutist dictator not even mastering the manufacture of this innocent person, who has no recourse against the unilateral decision to make his existence to serve.

By what to replace the punishment, when society fails to educate a person properly because the educator was not competent or the person was improperly fabricated? The answer is in the question, redo her education, or find a place where she will live at her ease, but do not punish her, do not torture her, she is for nothing in her life, therefore in what she does.

It was you who wanted to have her as a guest, welcome her as such. It was you who invited her or accepted her invitation. An intelligent being does not punish a host. But before that, educate her correctly. Tell her the truth about her risky manufacture. Tell her what she's used to, if you find a reason for her making to serve your ideas (which are not necessarily those of your parents, and when you emancipate her and tell her to live for her own ideas !!!!!!)

This argument against punishment, whatever it may be, is not too modern since it is formulated here by one of you and induced by the present culture. Reason and truth are of every epoch. The truth needs to be distributed. The truth is necessary for our proper functioning.


End - E. Berlherm

mardi 16 mai 2017

Argument contre la peine de mort

Un argument simple contre la peine de mort :

La raison fondamentale contre la peine, quelle qu’elle soit et la peine de mort en particulier, est tellement évidente qu’il faut se demander pourquoi personne ne semble la voir.

Cette raison est que personne n’a demandé à exister.

Nous existons parce que nos parents nous ont désirés. Nous sommes tous des hôtes de cette planète. Pourtant, nous sommes là pour les servir, comme eux ont servi leurs parents. Ils nous ont fabriqué avec l’accord social, c’est-à-dire que la société a autorisé, et même a fortement incité nos parents à nous fabriquer.

Nous existons sans l’avoir demandé, et nous existons avec un corps et un intellect que nous n’avons pas demandé. Nous n’avons pas plus demandé à être éduqués de telle ou telle manière. D’ailleurs nous naissons absolument vierges de toute connaissance culturelle. Nous intégrons la culture dans laquelle nous baignons, quel que soit le lieu géographique et quelle que soit la période. Nos yeux sont des caméras, nos oreilles des micros, notre peau une surface tactile, et notre système nerveux un intégrateur automatique de signaux. Cette culture nous imprègne parce qu’on nous y contraint. Nous n’y sommes pour rien, c’est ainsi.

Nous sommes tels que nous sommes parce que la société nous a faits tels que nous sommes, intelligents ou stupides, fragiles et mortels, victimes ou criminels. Si vous voulez porter plainte, c’est contre la société, mais pas contre les individus. Si un criminel est sur votre route avec des armes sociales, c’est parce que la société l’y a mis et que vous êtes une victime potentielle fabriquée fragile par la société. Les individus ont été construits, formatés, adoubés, par la société.

La Société a des milliers d’années d’existence, elle est une personne morale, et en tant que telle, elle peut être attaquée en Justice dans le but de la réformer.

Comment peut-on être responsable de quoi que ce soit puisque nous ne sommes pas responsables d’exister, et d’exister tel que nous sommes, et où nous sommes ? Si la responsabilité existe, selon ses propres préceptes et définitions, la société doit être la première à en subir les désagréments. Pourquoi les gens devraient-ils être responsables de quoi que ce soit si vous-mêmes les fabricants et sociaux complices refusaient d’accepter la responsabilité de leur fabrication, et donc de leurs actions futures ? Comment des êtres puissants, parents ou dieux, peuvent-ils se décharger de leur responsabilité sur les pions qu’ils ont fabriqués ? Des pions dont ils ont lancés la fabrication tout en sachant qu’ils ne la maitrisaient pas, ni l’avenir de ce pion fabriqué pour servir. N’avons-nous pas assez d’expérience ? N’avons-nous pas constaté la souffrance partout sur Terre ?

La facilité du système installé par la coutume et le besoin d’éduquer ne sont pas des excuses à la coercition, à la peine simple, et à la peine de mort. On ne punit pas la personne que l’on fabrique à moins d’être un animal totalement stupide.

Les idéologies (aventure humaine, pérennité de l’espèce, besoin d’amour) valent infiniment moins que la souffrance probable et la mort certaine d’une seule personne qui elle n’existe pas tant que son existence n’a pas été décrétée par un dictateur absolutiste ne maitrisant même pas la fabrication de cette personne innocente, qui n’a aucun recours contre la décision unilatérale de fabriquer son existence pour servir.

Par quoi remplacer la peine quand on ne parvient pas à éduquer une personne correctement parce que l’éducateur n’a pas été compétent ou que la personne a été mal fabriquée ? La réponse est dans la question, recommencez son éducation ou trouvez-lui un endroit où elle vivra à son aise, mais ne la punissez pas, ne la torturez pas, elle n’est pour rien dans son existence, donc dans ce qu’elle est, donc dans ce qu’elle fait.

C’est vous qui avez voulu l’avoir comme hôte, accueillez-la comme tel. C’est vous qui l’avez invitée ou accepté son invitation. Un être intelligent ne punit pas un hôte. Mais avant cela, éduquez-là correctement. Dites-lui la vérité sur sa fabrication risquée. Dites-lui à quoi elle sert, si vous trouvez une raison à sa fabrication pour servir vos idées (qui ne sont pas obligatoirement celles de vos parents, et quand vous l’émanciperez et lui direz de vivre pour ses propres idées !!!!!!)

Cet argument contre la peine, quelle qu’elle soit, n’est pas trop moderne, puisqu’il est formulé ici par l’un d’entre vous et induit par la culture actuelle. La raison et la vérité sont de tout temps. La vérité a besoin d’être distribuée. La vérité est nécessaire à notre bon fonctionnement.


Fin - E. Berlherm